« C’est dur d’expliquer… le monde informe, sans forme, difforme… Le monde de la casse… On perd les mots, on perd les repères. Les mots sont-ils les repères ? Repères perdus… Perds et reperds…Monde inconnu, inexploré… Infini et indéfini… Sans forme, sans limite, sans bord… Abime… Le Monde abimé est un abime… On bascule, tout bouscule.
Seul. On est seul. Personne ne peut parler de cette expérience inquiétude. Quelqu’un a-t-il vécu ce basculement, cet ?… Horrible -, et étrangement merveilleux, parfois… Parce que, là-bas, on ne connait plus les limites, ni le temps, on flotte, tout simplement. Bin,heureux… »
Martine Escafit publie son quatrième roman, Mort des Mots, toujours chez Edilivre.
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